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Albert Tiberghien

L’histoire du cabinet d’avocats Tiberghien commence avec un homme exceptionnel : Albert Tiberghien. En tant que créateur des sciences fiscales, il a redessiné le paysage fiscal belge et son héritage laisse une empreinte indélébile. Fondé en 1939, le bureau « Tiberghien & Co » a posé les bases du cabinet Tiberghien tel qu’il est aujourd’hui. Pour le dire sans détour, le droit fiscal belge a commencé avec Albert Tiberghien.

Le fiscaliste

Albert Tiberghien a grandi à Gand et avait au départ l’ambition de devenir peintre comme son père. Toutefois, sa mère souhaitait pour lui un avenir plus stable, et l’a envoyé étudier le droit à l’université. Il y a terminé son cursus de droit, en notariat et en sciences administratives en 1939. Durant ses études, Albert Tiberghien étudia notamment la législation fiscale, bien que le droit fiscal tel que nous le connaissons aujourd’hui n’existait pas encore à l’époque. Son intérêt pour la fiscalité a malgré tout été éveillé, surtout en raison des importantes lacunes dans ce domaine encore nouveau. Il s’est fixé pour objectif de devenir avocat fiscaliste ; un choix audacieux qui a d’abord été accueilli avec réserve par les clients et juristes.

Avec l’aide de son patron de l’époque, Edmond Ronse, il est toutefois parvenu à publier un premier livre sur les dommages de la guerre, car, guerre ou pas guerre, les gens continuaient d’acheter, vendre, se marier et payer des contributions. Quelques années plus tard, les deux hommes se sont de nouveau associés pour un deuxième livre : « Handboek van de inkomstenbelasting » (Manuel de l’impôt sur les revenus). C’est avec cet ouvrage, qu’Albert Tiberghien a réellement créé sa plateforme de lancement.

Albert Tiberghien était connu pour être un grand entrepreneur. Il a fondé son propre bureau de conseils fiscaux « Tiberghien & Co » en 1939. Au fil des ans, il s’est assuré que le nom de Tiberghien soit indissociablement et systématiquement associé à la qualité, l’expertise et au dévouement en droit fiscal. Il disait lui-même à ce sujet : « Pour être fiscaliste, il faut être un peu maniaque. Tous les bons métiers sont difficiles. Vous devez fournir de la qualité, conserver des informations à tous les niveaux et développer en permanence votre clientèle. Vous devez montrer que vous avez l’esprit théorique et publier beaucoup. » Une philosophie qui est, pour ainsi dire, encore toujours inscrite dans l’ADN de l’actuel cabinet d’avocats Tiberghien.

En 1941, il a été nommé professeur de droit fiscal à la haute école de commerce Sint-Aloysius à Bruxelles. En 1951, il a fondé la Fédération nationale des conseils fiscaux, dont il a été président jusqu’en 1974. En 1958 il fonda la Confédération Fiscale Européenne qu’il présida durant 20 ans. « J’ai en effet participé à la création de nombreux organismes », disait-il. « Ce ne fut pas difficile, puisque rien n’existait. » L’une de ses plus grandes réalisations est sans aucun doute la création de la « Fiscale Hogeschool » (Haute école fiscale) avec Willy Maeckelbergh. Cette école, fondée en 1969 à Bruxelles, a formé plusieurs générations de fiscalistes.

Enfin, d’innombrables autres publications ont également contribué à sa grande notoriété dans le secteur. En 1955, il a ainsi rédigé le « Manuel de droit fiscal » (également appelé « Le Tiberghien » à l’époque) dont la publication annuelle est encore considérée aujourd’hui comme une véritable « bible » pour les fiscalistes. Il a également écrit environ quatre mille articles pour « De Standaard » dans une colonne récurrente qui paraissait deux fois par semaine. Sa plume acérée et son célèbre humour pince-sans-rire n’ont généralement pas épargné le fisc, la législation et la politique.

L’homme

En 1995, Albert Tiberghien a déclaré dans un article pour « De Tijd » qu’il s’identifiait aussi bien à sa mère, une femme rationnelle et pragmatique qu’à son père, une âme romantique et sensible. Deux caractères plutôt opposés qu’il a su harmoniser au cours de sa vie.

Pour s’échapper de la fiscalité parfois assommante et laissant peu de place à la créativité, il se tournait vers l’art, la culture et la musique. « L’art a été l’alcool qui m’a permis de tenir bon », disait Tiberghien. C’était un peintre talentueux, il maîtrisait aussi bien le piano que le violon et il aimait écrire sur des sujets en lien moins direct avec la fiscalité.

En 1990, lorsqu’il a fêté ses septante-cinq ans, il a mis un point final à sa carrière active et s’est retiré ; tantôt dans son château rénové dans les Ardennes, tantôt dans sa maison en Floride. Son premier amour, l’art, a refait surface et a pu s’exprimer librement.

Dans ses mémoires désinvoltes « Tiberghien vertelt Tiberghien » (Tiberghien raconte Tiberghien) parues en 1991, il se qualifie de « clown triste ». « Je n’ai jamais rien fait de facile » expliquait-il, « et j’ai vu beaucoup de malheur autour de moi. J’ai vécu neuf ans de guerre et ensuite, neuf ans de dépressions économiques. Cela fait dix-huit ans au total. En fait, je me sens toujours triste et j’essaye de le cacher avec un peu d’humour. » Albert Tiberghien est décédé en 2001 à l’âge de quatre-vingt-six ans.

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